Mardi 22 Octobre

Mardi 22/10/2024 – 20h30 – séance [s3] « Portraits de salles de cinéma » – Cinéma La Lanterne – 151 bd Albert 1er – Bègles

RÊVE AU TUSCHINSKI (Amsterdam) de Jérôme Diamant-Berger (France-Pays-Bas, 2017, 52′) / collection Cinémas Mythiques / documentaire de création

Projection suivie d’un échange avec Jérôme Diamant-Berger, réalisateur du film.

Présentation du film : Le Theater Tuschinski d’Amsterdam est le fruit du rêve insensé d’un immigré venu de Pologne au début du XXe siècle, Abraham Icek Tuschinski. A Rotterdam, il organise une cantine pour les immigrants, puis ouvre trois salles de cinéma en 1912. Devant leur succès, il entreprend de construire une véritable cathédrale dédiée au 7ème art à Amsterdam. Palais Art déco inauguré en octobre 1920, le Tuschinski connaît un succès fulgurant. Il brillera de mille feux pendant près de 20 ans malgré la montée de l’intolérance aux Pays-Bas. Il faudra que les nazis envahissent le pays, déportent les juifs et spolient leurs biens pour mettre un terme à ce rêve de cinéma.
Avec son documentaire émouvant sur le fleuron des cinémas Pathé, Jérôme Diamant-Berger offre aussi à l’immense acteur hollandais Max von Sydow, âgé de 88 ans, l’un de ses tout derniers rôles.

Cette séance dédiée à des portraits de salles de cinéma comprend 2 films et une bande-annonce : le trailer de la collection « Cinémas Mythiques », « Le Modernissimo de Bologne » de Giuseppe Schillaci (France-Italie, 2022, 52′) et « Rêve au Tuschinski » de Jérôme Diamant-Berger (France-Pays-Bas, 2017, 52’).

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Mardi 22/10/2024 – 20h30 – séance [s3] « Portraits de salles de cinéma » – Cinéma La Lanterne – 151 bd Albert 1er – Bègles

LE MODERNISSIMO DE BOLOGNE de Giuseppe Schillaci (France-Italie, 2022, 52′) / collection Cinémas Mythiques / documentaire de création

Projection suivie d’un échange avec Joël Farges de KOLAM Productions, société productrice de la collection Cinémas Mythiques.

Présentation du film : En plongeant dans le cinéma souterrain du Modernissimo creusé en 1914 dans les entrailles de Bologne puis abandonné dans les années 2000, ce film raconte, à la façon d’un film amateur, l’histoire d’une ville emblématique d’Italie. Les images d’archives du XX e siècle s’entrelacent avec celles du protagoniste, un père qui s’adresse à son fils perdu de vue. Il lui dédie ce film artisanal. Entre ses rêves inaboutis de révolutionnaire et de cinéaste, ce père retrace l’histoire familiale habitée de fantômes, et invite son fils à Bologne pour la réouverture du Modernissimo, salle mythique de toute une vie. Il rouvrira finalement ses portes 1 an plus tard, le 21 novembre 2023.

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En bonus, le diaporama de la renaissance de cet extraordinaire cinéma et la projection secrète organisée pendant les travaux à l’occasion de la visite de Martin Scorcese :

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Mardi 22/10/2024 – 18h00 – séance [s2] « Cinémas lointains » – Cinéma La Lanterne – 151 bd Albert 1er – Bègles

ŌMECITTÀ, VILLE CINEMATOGRAPHIQUE de Chantal Stoman (France, 2020, 1h09) / documentaire

Présentation du film : Ōme, la Cinecitta nippone, est une petite ville un peu morne de la grande banlieue de Tokyo. Pourtant, à Ōme, le cinéma est partout. Sur les murs des immeubles, ou des maisons, s’étalent des dizaines d’affiches de films. Un magnifique voyage dans un glorieux passé qui dévoile le Japon mystérieux et cinéphile des années 50.

Ce programme dédié aux cinémas lointains comprend 2 films : « Le Campo Amor de La Havane » de Joël Farges (Etats-Unis, 2017, 53’) et « Ōmecittà, ville cinématographique » de Chantal Stoman (France, 2020, 1h09).

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Mardi 22/10/2024 – 18h00 – séance [s2] « Cinémas lointains » – Cinéma La Lanterne – 151 bd Albert 1er – Bègles

LE CAMPO AMOR DE LA HAVANE de Joël Farges (France, 2017, 53’) / collection Cinémas Mythiques / documentaire de création

Projection suivie d’un échange avec Joël Farges, réalisateur du film.

Présentation du film : Au cœur de la Havane, sur les murs moisis du Campo Amor en ruine, défile l’histoire de Pistelli. En 1898, il débarque de Perpignan à Cuba avec, pour seuls bagages, une caméra et un projecteur Pathé. Hélas pour lui, un Lyonnais est arrivé plus tôt et lui a volé la vedette. Sans ressource, il devient rabatteur dans un bordel. La concurrence est rude ; pour aguicher le client, il a l’idée de filmer des saynètes avec des prostituées et devient ainsi le premier réalisateur de films dits « galants ». Le succès est immédiat. Il ouvre un studio. Ses films s’exportent. En 1922, il inaugure la salle dont il a toujours rêvé : le Campo Amor.

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