2019, une édition sans compétition (compétition internationale tous les deux ans) mais des propositions thématiques ou originales, avec une envie d’itinérance mise en œuvre pour la première fois : un jour, un lieu, en investissant notamment des lieux emblématiques du renouvellement culturel de la métropole bordelaise.

Une sélection régionale qui promeut quelques chefs d’œuvre architecturaux du XXème siècle de la région Nouvelle-Aquitaine (Limousin, Poitou-Charentes), réalisés par le duo Patrick Séraudie-Michel Toutain en 2002.

Une sélection de démarches artistiques originales influencées par la ville ou l’architecture, proches de l’art brut, délicatement filmées par Philippe Lespinasse.

Une sélection thématique sur la pratique du métier d’architecte, entre rêve et réalité (concours, jury, workshop européen).

La rediffusion des Grands Prix 2016 et 2018 : Ruina de Markus Lenz, Grand Prix FIFAAC 2016, Tant que les murs tiennent de Marc Perroud, Grand Prix FIFAAC 2018, ainsi que celle de Quelque Chose de Grand de Fanny Tondre, que le jury étudiant de l’ENSAPBX a plébiscité lors de l’édition 2018.

Enfin, quatre films singuliers ou remarquables ponctueront les quatre jours du festival :

. Le Louvre Abu Dhabi de Patrick Ladoucette, documentaire présentant la genèse d’un projet culturel hors norme et de son sublime écrin signé Jean Nouvel.

. Les Chants de La Maladrerie de Flavie Pinatel propose une manière originale de raconter sa cité, ses immeubles, le vivre ensemble au quotidien : par le chant. Un film plein de poésie, mi-documentaire, mi-comédie musicale.

. The Infinite Happiness de Bêka & Lemoine, perle documentaire et artistique construite autour du « Grand 8 » de Bjarke Ingels Group (BIG) à Copenhague, star de l’architecture contemporaine qui est aussi l’auteur de La MECA où le film sera projeté. C’est l’occasion de pénétrer dans les entrailles du « monument culturel » récemment inauguré et aussi l’occasion d’un dialogue inédit entre le bâtiment et le film, que relient l’architecture de BIG.

. Mortal Engines de Christian Rivers (2018), film de science-fiction où l’architecture des décors tient un rôle-clé, avec en particulier l’affrontement spectaculaire de cités fortes montées sur roulements. Une belle démonstration qu’un blockbuster pour ados peut aussi être un film d’architecture.

L’édition 2019 se poursuivra dans plusieurs cinémas de Gironde avec des séances-débats sur mesure. Une première soirée est programmée à l’Eden de Monségur le 29 novembre.